Le de la semaine
Chaque semaine, l’analyse d’un vrac!
En période de stage (avril, mai et juin, puis, septembre et octobre), pilotage-parapente.com vous propose de décortiquer le plus beau vrac issu des derniers stages. Des images plus ou moins spectaculaires mais toujours pédagogiques!
Cette semaine:
Une demi-seconde de retard…
Lorsque l’on travaille le décrochage et la marche arrière, il y a un concept important : celui de porte de sortie.
Il n’est pas nécessaire d’avoir une porte pour sortir d’une marche arrière. La porte n’est pas tellement la volonté du pilote mais plutôt celle de la voile qui cherche à revoler, effectue un mouvement d’abattée, et se place en avant. On parle de porte si elle se situe à plus de 30° en avant du pilote. La porte n’est pas le mouvement d’abattée. Il s’agit d’un instant très bref : la frontière entre l’abattée et l’accélération.
Une porte de sortie est une excellente opportunité de sortir d’une marche arrière ou d’une cascade d’incident.
Etre capable de reconnaître et de prendre une porte est une compétence importante pour un pilote qui travaille la marche arrière.
Pour prendre la porte, il suffit de relâcher rapidement et complètement les mains : bras hauts.
Mais il faut relâcher strictement au moment précis de la porte.
Si le pilote relâche trop tôt (pendant le mouvement d’abattée) l’abattée s’amplifie et la voile risque de fermer.
Mais si le pilote relâche trop tard, ne serait-ce qu’une demi-seconde en retard, la voile risque de repartir en marche arrière. C’est ce que l’on appelle un décrochage dynamique.
Une demi-seconde est un temps de réaction plutôt rapide pour un élève en téléguidage. Mais c’est un délai bien trop grand pour prendre une porte. C’est pour cette raison qu’en guidage je dis “porte” comme une information et non “bras hauts” comme une consigne. Si l’élève a vu venir la porte, il peut la prendre. Mais si il n’a rien vu venir, il doit simplement se préparer à subir un décrochage dynamique. Le pire étant de de se retrouver bras hauts avec une voile décrochée et en arrière du pilote car l’abattée serait alors très dangereuse.
La vidéo :
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