Le twist /5
Conclusion
Le mieux est d’éviter de twister.
Être capable de faire face à un twist n’est pas à la portée de tout le monde. Pour un pilote n’ayant aucune maîtrise de la marche arrière et de la vrille, le twist est souvent synonyme de secours!
Avoir une ou deux techniques efficaces pour se détwister et être capable de les mettre en place rapidement, demande un entraînement. S’entraîner à quelque chose que l’on espère ne jamais connaître dans la vraie vie. Il faut donc être un petit peu paranoïaque!
Ce travail est d’autant plus important pour les populations à risque : voiles allongées, position couchée, utilisation d’un cocon. Mais aussi lorsque vous vous apprêtez à réaliser des exercices engagés en stage de pilotage par exemple. Ou lors des préparatifs pour un vol de distance. Il suffit d’y penser, de temps en temps : réviser ses procédures, visualiser les solutions.
Un pilote rassuré dans ses capacités à résister aux twists et à défaire un twist est un pilote libéré de cette angoisse. Il peut donc se concentrer sur les autres aspects du vol : lecture du paysage et de l’aérologie, aspects stratégiques du vol, manœuvres de pilotage ou tout simplement profiter sereinement du plaisir d’être en vol.
Pour info : nous consacrerons un nouveau chapitre aux techniques pour éviter de twister et pour se détwister dans la partie consacrée à la voltige (ici).